Global Journal of Human-Social Science, A: Arts and Humanities, Volume 23 Issue 5
système éducatif classiques. Elles peuvent être les disciplines des langues surtout les langues étrangères ; les mathématiques, les sciences naturelles ou autres. La revue de la littérature des recherches sur la nature et contenu de ces offres de soutien scolaire privé (Kwan-Terrey, 1991 ; Silva 1994 ; Chew et Leong 1995 ; collas, 2013) dégage des conditions que nous résumons comme suite : Considérant les modes de regroupement d’élèves, ils reçoivent les soutiens scolaires privés individuellement et sont regroupés en élèves en difficulté, un bon élève, excellent élève et tous les élèves en besoin dans un niveau d’études ou filières. Concernant le volume horaire, les élèves exploitent les heures après les classes ou à la sortie de l’école. Il peut s’agir pour les écoles à une seule vacation ou à double vacation. L’étude de Silva (1994, p.28) à Sri Lanka « fait un état d’un total de 4892 heures hebdomadaire consacrées au soutien scolaire privé par année d’études avec une moyenne de 8,6 heures par semaines ». Quant aux branches et ses matières, les élèves du niveau primaire expriment leurs demandes sur les disciplines fondamentales (langes, l’arithmétique), les sciences naturelles et les cultures générales. Les élèves du niveau secondaire se focalisent aux renforcements des capacités sur les branches d’options ou filières dans leurs sections d’études. Un élève de section pédagogique voudra apprendre et maitriser comment tenir ses documents pédagogiques et une classe ; celui de biochimie ou math-physique voudra maitriser les principes fondamentaux de mathématique (algèbre, tribométrie, géométrie) de physique, de la biologie (humaine, végétale et animale) et diverses parties de la chimie (moléculaire, minérale, organique, industriel). L’élève de l’électricité, de mécanique générale, de coupe et couture ou de commerciale, d’agronomie, de santé ne laissera pas l’occasion des séances supplémentaires de leurs pratiques professionnelles. Concernant, les pressions ou phobie des examens et ses résultats, les élèves consomment les offres des producteurs selon les besoins mis en œuvre par les examens. Les élèves peuvent s’inscrire aux cours supplémentaires ou d’encadrement de fréquences différents selon les orientations des examens. En RDC, il y a des groupes de cours supplémentaires en sciences exactes, en culture générale, en cours d’options ou filières d’études en pratique professionnelle, en langues et dissertation française. La recherche de Chew et Leong (1995) à Malaisie estime que le nombre des matières dans lesquels les élèves reçoivent un soutien scolaire privé peut être jusqu’à 5 matières. Ce qui vient à comprendre que le soutien scolaire privé le plus offrant est celui concernant un à deux matières (53%) et les offres des disciplines des mathématiques pures et appliquées (chimie, physique, comptabilité) sont aussi les plus sollicitées (de 74% à 100%) chez les parents d’élèves du primaire et secondaire (Silva, 1994 et Tsang, 1998). Par rapport aux coûts et aux producteurs, il existe des cours particuliers payables dont les parents majoritairement des écoles urbaines s’offrent au besoin éducatif de leurs enfants par les enseignants professionnels ou de faits. Il y aussi les cours supplémentaires gratuits organisés par les écoles pour combler le retard d’un programme jugé important et les soutiens scolaires privé des membres de la fratrie ou des proches (des frères ou sœurs ainés de la famille ou du quartier, cousins ou cousines, amis de la famille, connaissances des parents, un enseignant co-locateur généreux) dans les zones de la population défavorisée. Peu importe la nature (mode de groupement d’élèves, volume d’heure, de pressions aux examens nationaux) et les contenus (disciplines et ses matières) les soutiens scolaires privés sont généralement offerts par les divers types des producteurs. Qui en sont-ils ces producteurs ? Pour quelle motivation travaillent-ils pour conquérir ces marchés noirs ? Les enseignants spéciaux (professeurs particuliers ou précepteurs) sont les prédateurs ou acteurs des marchés noirs des systèmes éducatifs classiques qui s’emploient à satisfaire la demande des consommateurs de soutien scolaire privé. Le dynamisme de ces marchés fonctionne à deux formes : asymétriquement et symétriquement. Pour la première forme, Bray (1999), estime que les marchés scolaires noirs naissent des offres des producteurs ou fournisseurs (enseignants) des services de soutien scolaire privé présentés aux consommateurs (parents et élèves) et ces derniers sont incités à tirer profil, soit par ce que les consommateurs découvrent la nécessité et disponibilité des produits ou offres, puis décident d’en faire usage. Dans la deuxième forme, l’offre et la demande sont toutes des déterminants essentiels dans les marchés scolaires noirs. Ils sont, en d’autres termes, tous créateurs de l’un et de l’autre du marché. La demande crée l’offre et vice versa. Cette forme respecte la loi de l’économie politique de marchés appliquée aux marchés scolaires noirs en RDC notamment celle de l’élasticité croisée des besoins et prix. En effet, lorsque la demande précède l’offre de services de soutien scolaire privé, le prix exigé (rémunération des enseignants particuliers) est supérieur au prix des marchés en temps normal. Il en ressort de ce dynamisme des marchés deux figures des producteurs des offres de soutien scolaire privé : (i) les précepteurs sont enseignants dans le système éducatif classique et se livrent à ces pratiques de soutien scolaire privé chez leurs propres apprenants dans le but de recevoir une rémunération supplémentaire et (ii) les précepteurs offrent des soutiens aux apprenants qu'ils n'ont pas la charge d'encadrer dans le système éducatif classique. © 2023 Global Journals Volume XXIII Issue V Version I 26 Global Journal of Human Social Science - Year 2023 ( ) A Impact of the Black School Market in Some Primary Schools in Kinshasa on School Performance
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