Global Journal of Human-Social Science, A: Arts and Humanities, Volume 23 Issue 5
Harnisch (1994) révèle qu'environ un tiers des enseignants des soutiens scolaires privés japonais sont des étudiants. Et dans l'étude de Chew et Leong (1995), 72% les professeurs de soutien scolaire privé dont la qualification est connue de leurs élèves possèdent un grade universitaire, 18% une formation de premier cycle d'enseignement supérieur, 7% un diplôme d’études secondaires et 3 % un brevet de fin d'études du premier degré du secondaire. L’étude de Chew et Leong (1995), montre que 71% des ménages choisissent des professeurs particuliers de leurs enfants par l’intermédiaire des amis, 14% par des publicités et 12% des ménages suivent les recommandations des enseignants de leurs enfants du système éducatif classique et 7% estiment que les professeurs particuliers ont pris en premier l'initiative de contacter leurs ménages. Dans certains pays, certains professeurs particuliers misent sur les réussites scolaires de leurs candidates afin d'élargir la potentialité de leur marché (Tseng. 1998). En RD Congo, beaucoup d'écoles privées ont commencé par les initiatives de centres de soutien scolaire privé dont leurs promoteurs furent les professeurs particuliers de premières promotions des diplômés de ces écoles (Luboya, 2020). b. Qualité ou efficacité des offres des marchés scolaires noirs Les résultats de ces enquêtes peuvent être orientés en termes d'effets positifs ou négatifs sur les élèves, les enseignants, les parents et les systèmes éducatifs. Dans leurs études Glasman et Collonges, (1994) constatent que près de deux tiers des adeptes, les cours particuliers ont été féconds en termes d'amélioration des résultats, même si, en même temps, plus d'un tiers déclare une amélioration modeste. Ces conclusions sont aussi vérifiables dans l'enquête de Mischo et Haag, (2002) sur 122 élèves « moyens-faibles » ou en difficulté, preneurs de cours, les notes ont augmenté significativement plus que celles d'un groupe témoin d'élèves n'en prenant pas. Cependant, cette amélioration de performance n'est pas si spectaculaire pour classer ces élèves parmi les « bons élèves » de leur classe car les résultats de ces élèves étaient de près d'un score « insuffisant : niveau 6 » par rapport « excellent : niveau 1 ». Si certaines études montrent les effets positifs des offres de soutien scolaire privé dans une situation de scolarité des élèves dans un seul niveau scolaire (une année scolaire d'une même classe), certaines montrent les effets nuls ou négatifs de ces pratiques. Au Japon, les élèves du second cycle du primaire et du premier cycle secondaire qui ont fréquenté les jukus obtiennent de meilleures notes en arithmétique et en algèbre, mais non pas en arithmétique appliquée et en géométrie, ceci est dû à la priorité des programmes des jukus (Bray, 1999). En même année, l’auteur rapporte qu'en Grèce au niveau du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, il s’observe des corrélations positives entre cours particuliers et la moyenne générale obtenue par les élèves, mais il s'agit de corrélations faibles et non systématiques dans les examens des écoles. Tandis que l'analyse des résultats scolaires aux examens nationaux indique une corrélation négative. En Égypte, deux études ont révélé que les cours particuliers ou soutien scolaire organisé au sein des écoles n'avaient pas d'effet sensible sur les résultats scolaires (Bray, 1999). Cependant, les travaux de Spyropoulos, (1996) font apparaître un effet net positif lors qu'on écarte les différents facteurs qui ont pu contribuer à l'amélioration des résultats et tout en prenant compte de variable « cours donnés individuellement et non en groupe ». Aux États-Unis, une étude a fait apparaître que les progrès' étaient plus importants pour les élèves faibles que pour les élèves forts, et que le soutien fourni au sein de l'école semblait légèrement plus efficace que le soutien procuré par des organismes privés (Becker, 1990). En RD Congo, 44% des élèves reçoivent de soutien scolaire privé en dehors des cours dispensés dans les écoles classiques. Ils sont plus performants que leurs collègues au niveau de la classe (Congo- Pasec, 2011). En plus, certains étudiants admis dans les facultés de médecine, de polytechnique et sciences ont en majorité pris part aux cours d'encadrement, cours supplémentaires ou complémentaires ou des séances de soutien scolaire privé organisés autour des thèmes traités lors des examens d'admission dans les universités. Par rapport aux effets des offres de soutien scolaire privé de préparation d'accès à un cycle d'études, notamment (primaire au secondaire et secondaire à l'université), certaines études l’ont approuvé positivement. Par exemple, en 1980, 61% des 3 288 admis à l'Université Nationale de Séoul (Corée) avaient reçu des cours particuliers (Sorensen, 1994). A l'île Maurice, les élèves les plus performants des examens de fin d'école primaire et admis dans les meilleures écoles secondaires ont tous suivi des cours particuliers. Il en est de même de ceux qui se voient offrir l'entrée dans des universités anglaises, françaises ou australienne (Foondun, 2002). III. M éthodologie de L ’étude Pour recueillir les données pertinentes, nous avons utilisé la méthode d’enquête appuyée par l’entrevue et le questionnaire. L’enquête nous a permis de descendre sur terrain et d’entrer en contact avec les enseignants de quelques écoles primaires de Kinshasa afin d’obtenir leurs points de vue sur le processus le marché scolaire noir. Les étapes ci-dessous de la méthode Volume XXIII Issue V Version I 27 Global Journal of Human Social Science - Year 2023 ( ) A © 2023 Global Journals Impact of the Black School Market in Some Primary Schools in Kinshasa on School Performance
RkJQdWJsaXNoZXIy NTg4NDg=