Global Journal of Human-Social Science, A: Arts and Humanities, Volume 23 Issue 5

faibles que pour les élèves forts, et que le soutien fourni au sein de l'école semblait légèrement plus efficace que le soutien procuré par des organismes privés (Becker, 1990). Foondun (2002) a approuvé positivement l’impact de soutien scolaire privé lors de préparation d’accès aux études supérieures. Les résultats de l’étude corroborent avec les investigations de Georges (1992) à Singapour qui rapporte que le pourcentage d’élèves des écoles primaires bénéficiaires d’un soutien scolaire privé suit une montée vertigineuse. L’étude de Kulpoo (1998) à Maurice, montre une croissance des pourcentages des soutiens scolaires chez les élèves de la 6ème année. Ces résultats confirment sans ambages la première hypothèse. S’agissant des éléments déclencheurs à la motivation du soutien scolaire privé, les résultats de l’étude ont attesté entre autre, les difficultés d’apprentissage dans certaines matières scolaire, le retard scolaire de l’enfant par rapport à sa classe, la pression et peur de l’échec aux examens scolaire, la baisse de la qualité de l’enseignement à l’école de l’enfant et le souci d’avoir toujours les meilleurs résultats par rapport aux collègues. Ces résultats sont quasiment identiques avec ceux de (Kwan-Terrey, 1991 ; Silva 1994 ; Chew et Leong 1995 ; collas, 2013) qui opinent que les élèves qui sont bénéficiaires de ce marché sont regroupés en élèves en difficulté, un bon élève, excellent élève et tous les élèves en besoin dans un niveau d’étude ou filières. Ces résultats convergent avec ceux de Luboya (2020) qui signale par rapport à la motivation de ce marché que les producteurs sont des prédateurs ou acteurs des marchés noirs des systèmes éducatifs classiques qui s’emploient à satisfaire la demande des consommateurs de soutien scolaire privé dont son dynamisme est à forme asymétrique ou symétrique. Alors que pour Bray (1999), fait ressortir de ce dynamisme deux types de producteurs : (i) ceux qui se livrent à ces pratiques de soutien scolaire privé chez leurs propres apprenants dans le but de recevoir une rémunération supplémentaire et (ii) ceux qui n'ont pas la charge d'encadrer les élèves dans le système éducatif classique. Ces résultats sont quasiment identiques avec ceux de (Lee, 1996 ; George, 1992 et Gunawardena, 1994) qui ont signalé les motivations liées au soutien scolaire privé entre autres les pressions et phobie des échecs aux examens se traduisant par le souhait d'obtenir des meilleures notes scolaires par rapport au constat des insuffisances dans les résultats scolaires ; les difficultés d'apprentissages des disciplines fondamentales ou des branches scolaires déterminantes à la réussite dans une section ou filière d'études se traduisant par la révision, répétition ou réplication à rythme individuel ; le retard scolaire prolongé suite à un mouvement migratoire dont les parents sont soit incapable de combler, soit trop occupés pour le soutien scolaire privé efficace ; l'insuffisance qualitative ou quantitative du système éducatif classique ou d'un ou plusieurs de ses unités éducatives et besoin de compléter ses lacunes dépendants aux systèmes éducatifs performants s’ajoute les projets de continuation d'études à court terme ; les intérêts particuliers se traduisant par le désir ou besoin de compléter les insuffisances personnelles indépendamment des exigences scolaires. Ces résultats confirment sans ambages la deuxième hypothèse. L’étude a voulu cerner les pratiques des marchés scolaires noirs dans les écoles. Les résultats ont renseigné qu’une proportion élevée suit un encadrement particulier. Pour la prise de contact entre l’offreur et le demandeur, la majorité a signalé entre autres les anciens parents d’élèves enseignés, les collègues qui apprécient la qualité de l’encadrement, la direction de l’école et aussi les élèves des classes montantes. Ces résultats convergent avec ceux de Chew et Leong (1995) et Tseng (1998) qui montrent que la majorité des ménages choisit des professeurs particuliers de leurs enfants par l’intermédiaire des amis, par de publicités et par recommandations des enseignants de leurs enfants du système éducatif classique. Mais professeurs particuliers prennent premier l'initiation de contacter leurs ménages. Concernant le volume horaire, les résultats ont montré que la séance minimale en soutien privé est de 30 minutes et le maximum est de 2 heures avec moyenne d’une heure 40 minutes par séance. Ces résultats semblent être identiques avec ceux de Silva (1994) à Sri Lanka qui a fait état d’un total de 4892 heures hebdomadaire consacrées au soutien scolaire privé par année d’études avec une moyenne de 8,6 heures par semaines. Par rapport aux coûts d’encadrement, les résultats ont révélé que le prix maximal est de 70.000FC et 30.000FC comme montant minimal avec une moyenne mensuelle de soutien privé à hauteur de 50.530FC, soit 25,3$. Cette situation semble être similaire avec celle des travaux de Luboya (2020) quand il signale que les coûts des cours particuliers sont payables par les parents majoritairement des écoles urbaines, il y a aussi les cours supplémentaires gratuits organisés par les écoles pour combler le retard d’un programme jugé important et les soutiens scolaires privé des membres de la fratrie ou des proches dans les zones de la population défavorisée. Les études de Lee, 1996 ; Gibson, 1992 ; Pergany, 1994 et Georges, 1992, ont établi un classement en coût de financement de soutien scolaire privé. Par exemple au Japon (14 milliards des dépenses des familles), Singapour (200 millions). Quant aux branches et ses matières, les élèves du niveau primaire expriment leurs demandes sur les disciplines fondamentales (langes, l’arithmétique), Volume XXIII Issue V Version I 31 Global Journal of Human Social Science - Year 2023 ( ) A © 2023 Global Journals Impact of the Black School Market in Some Primary Schools in Kinshasa on School Performance

RkJQdWJsaXNoZXIy NTg4NDg=