Global Journal of Human Social Science, E: Economics, Volume 22 Issue 1

Public Expenditure on Physical Activities and Sports on EconomicGrowth in Cameroon Depenses Publiques des Activites Physiques et Sportives etCroissance Economique au Cameroun Guelang Anicet Yannick α & Abessolo Yves Andre σ Résumé- L’objectif de ce travail est d’évaluer l’effet des dépenses publiques des activités physiques et sportives (de fonctionnement et d’investissement au Cameroun) sur la croissance économiqueau Cameroun pour la période de 1990 à 2019. Pour y parvenir nous nous sommes inspirés des théories sur les dépenses publiques productives (BARRO, 1990). Nous avons utilisé la version modifiée du modèle basé sur l’analyse économétrique à partir du cadre d’analyse inspiré des travaux de Romer, Mankiw et Weil (1992) et qui a été repris par Serge A. Ayekoe (2004) pour modéliser la relation dépenses publiques de sport et croissance. Nous avons utilisé le test de racine unitaire pour vérifier la stationnarité des variables, ensuite pour la robustesse, le test de Breusch-Godfrey pour l’autocorrélation des erreurs, le test de Breush- Pagan-Godfrey/BPG pour l’homoscédasticité, le test de normalité de Jarque Berra et le test de bonté globale de Ramsey pour la spécification du modèle. Ensuite le test de causalité de Toda-Yamamoto a été effectué, pour après estimer le modèle ARDL afin d’évaluer lesrelations de long et de court termes et enfin le test de cointégration de Pesaran et al. (2001). Les résultats des estimations de l’effet des dépenses publiques des APS sur la croissance économique au Cameroun montrent que les dépenses publiques des APS impactent positivement et indirectement et la croissance économique au Cameroun. Un accroissement des dépenses publiques de sport de 1% du PIB accélère la croissance de 0.01% à CT et de 0.037 % à LT. Un accent mis sur les dépenses d’investissement de sport. Motsclés: dépense publique, activités physiques et sportives, croissance économique. Abstract- The objective of this work is to evaluate the effect of public expenditure on physical activities and sports on economic growth in Cameroon for the period 1990 to 2019. To do this, we drewon theories on productive public expenditure (BARRO, 1990). In order to achieve this objective, we used the modified version of the model based on econometric analysis from the framework inspired by the work of Romer, Mankiw and Weil (1992) and which was taken up by Serge A. Ayekoe (2004) to model the relationship between public spending on sport and growth. We used the unit root test to check the stationarity of the variables, then for robustness, the Breusch- Godfrey test for autocorrelation of errors, the Breush-Pagan- Godfrey/BPG test for homoscedasticity, the Jarque Berra normality test and the Ramsey global goodness test for model specification. Then the Toda-Yamamoto causality test was carried out, after which the ARDL model was estimated to assess the long and short term relationships and finally the Pesaran et al (2001) cointegration test. The results of the estimates of the effect of public spending on PSA on economic growth in Cameroon showthat public spending on PSA has a positive and indirect impact on economic growth in Cameroon. An increase in public spending on sports of 1% of GDP accelerates growth by 0.01% in CT and 0.037% in LT. The study shows that public expenditure on SPA has a roleto play in economic development in Cameroon. Keywords: public expenditure, physical and sport activities, economic growth. I. I ntroduction e sport (passif) et la pratique sportive tout d’abord servent aux fins ludiques ou compétitives, d’entraînement physique, de santé, de détente ou sont simplement destinés à la socialisation et au divertissement (caractéristiques constitutives du terme) Rahmann et al. (1998), Heinemann (1995), Weber et al. (1995). Toutefois, au vu de la théorie micro- économique, les activités physiques et sportives, elles aussi, sont soumis aux loiséconomiques, d’une part, parce qu’elles satisfont des besoins des individus et, ainsi, leur apporte de l’utilité, d’autre part, parce qu’elles consomment de rares ressources qui sont retirées aux autres emplois alternatifs Büch (1996), Heinemann (1995). Les termes d’activités physiques et sportives (APS) regroupent toutes les pratiques qu’elles soient sportives, compétitives, de loisirs, extrêmes, libres, au cours desquelles lecorps est utilisé, mis en jeu et ceci quelle que soit la valeur (physiologique, psychologique, sociologique) que le pratiquant lui prête. En effet, les pratiquant n’ont pas forcement de licence et ne participes pas toujours à des compétitions officielles. Par ailleurs, des préoccupations de santé et de bien- être peuvent pousser des personnes à se livrer à une activité physique régulière, et non à du sport. On ne tient alors plus compte seulement des sportifs au sens rigoureux ou institutionnel du terme, mais des personnes qui consacrent une partie non négligeable de leur temps, leur budget et leur énergie à une activité physique mettant souvent en application un modèle sportif, mais pas toujours quand il s’agit de chasse, de L © 2022 Global Journals Volume XXII Issue I Version I 33 ( ) Global Journal of Human Social Science - Year 2022 E Author α : Doctorant en sciences économiques Université de Maroua- Cameroun. e-mail: enzoguelang@gmail.com Author σ : Professeur, Université de Maroua-Cameroun.

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