Global Journal of Management and Business Research, B: Economics and Commerce, Volume 23 Issue 1
Original Sin and Natural Cover in CEMAC Area 35 Global Journal of Management and Business Research Volume XXIII Issue I Version I Year 2023 ( ) B © 2023 Global Journals b) La Spécification Du Modèle Spécifié à des fins d’estimations, le modèle prend la forme linéaire suivante: _ = 0 + 1 _ −1 + 2 _ + 3 + 4 + 5 + (7) Notons que la variable _ −1 , qui détermine la dynamique du modèle, est incluse pour capter une éventuelle persistance du péché originel en zone CEMAC. V. L a V érification E mpirique E t L’ interprétation D es R ésultats Nous nous situonsdans le cadre d’une modélisation en panel dynamique. Il s’agit d’un cadre qui engendre une faible colinéarité entre les variables explicatives en syncrétisant à la fois la dimension individuelle et temporelle et tient compte simultanément de la dynamique de comportement et leur éventuelle hétérogénéité, ce qui n’est pas possible avec des séries temporelles ou en coupes transversales. Ce cadre est alors parfait pour étudier les unions monétaires hétérogènes, telle que la CEMAC. 13 Même si un nouvel indicateur de la solvabilité budgétaire a été admis dans la CEMAC en 2017, notamment le solde budgétaire de référence. Il est fondé sur le solde budgétaire global et intègre une règle d’épargne financière des ressources pétrolières. Il prend en compte toutes les recettes, y compris les dons, et n’exclut aucune dépense. Le solde budgétaire de référence est égal au solde budgétaire global moins l’épargne financière de l’année. Il est définit en pourcentage du PIB et doit être supérieur ou égal à 1,5%. En tablant sur un seuil de ‐ 1,5% du PIB, le nouveau solde offre une certaine flexibilité temporelle dans la poursuite de l’équilibre budgétaire. avec, i le pays et t, l’indice temporel; 0 , la constante du modèle; , = [1 … 5] , les coefficients asso ciés aux variables explicatives du modèle; , le terme de l’erreur qui suit une loi normale centrée réduite. le solde budgétaire hors dons qui est la différence entre les recettes publiques et les dépenses publiques (dons exclus) 13 . Les données utilisées proviennent de deux sources essentiellement. Celles du calcul de A_OSIN et de A_EXPORT sont issues à la fois de la base de donnée de la Banque Mondiale (la dette libellée en dollar américain) et de la base de donnée de la BEAC (le taux de change nominal). Les données des variables INFL, FINDEV et SOLVENCY proviennent également de la Banque Mondiale. La période d’étude va de 1995 à 2019 et le nombre de pays est de cinq (5), notamment, le Gabon, le Cameroun, le Congo, la République Centrafricaine et le Tchad. Le choix de ladite période et l’absence de la Guinée Equatoriale ont été conditionnés par la disponibilité des données. a) L’analyse Econométrique Préliminaire Tableau 1: Les Statistiques Descriptives A_OSIN A_EXPORT INFL FINDEV SOLVENCY Mean 4,262 4,903 1,976 8,799 10,020 Median 4,426 4,938 1,959 8,464 -0,9326 Maximum 4,768 6,127 2,272 22,056 166,988 Minimum 1,474 1,607 1,858 2,097 -23,990 Std. Dev. 0,624 0,779 0,086 4,490 31,279 Observations 125 125 125 125 125 Source: Auteur Le tableau 1 expose les statistiques descriptives de notre régression. Les valeurs maximales et minimales montrent l’existence d’un point aberrant pour la variable SOLVENCY. Ce tableau montre également de faibles disparités (écart-type) pour les variables A_OSIN, A_EXPORT, et INFL mais une disparité relativement forte pour la variable SOLVENCY et FINDEV. i. L’analyse de la multicolinéarité La multicolinéarité est un problème qui survient lorsque certaines variables du modèle mesurent le même phénomène. Une multicolinéarité prononcée s’avère problématique, car elle peut augmenter la variance des coefficients de régression et les rendre instables et difficiles à interpréter. La lecture du tableau 2 ci-après prouve l’existence d’une faible corrélation entre la plupart des variables explicatives et la variable expliquée, mais une corrélation relativement élevée est observée entre l’effet de valorisation de la dette libellée en dollar américain et les gains d’exportations (0,517) (qui laisse présager une éventuelle inefficacité de la couverture naturelle en zone CEMAC) et le développement financier et l’inflation (0,598). Ces corrélations partielles, étant compris entre 0,5 et 0,7, amènent à conclure à une multicolinéarité modérée, ce qui n’entache pas la robustesse des -
RkJQdWJsaXNoZXIy NTg4NDg=