Global Journal of Management and Business Research, E: Marketing, Volume 22 Issue 2

ii. Le modèle structurel: Vérification des hypothèses Le modèle de structure constitue l’une des parties les plus importantes de ce travail. En effet, il consiste à la vérification et la validation ou non des hypothèses. Il nous convient donc de vérifier la significativité des liens de structure qui composent notre modèle. Cet examen de la significativité des différentes relations des variables latentes se fait par la technique bootstrap. Cette technique nous permet d’obtenir les coefficients de corrélation entre les différentes variables latentes, mais aussi d’indiquer si le modèle est stable. Les critères clés pour évaluer le modèle structurel dans l’approche PLS-SEM sont l’analyse de la colinéarité (VIF), la signification des coefficients de chemin, la variance expliquée du modèle (R2) et la pertinence prédictive (Q2).Les résultats sont présentés par les tableaux 4, 5 et la figure 2. Pour la qualité du modèle structurel, nous avons d’abord l’analyse de la colinéarité (VIF), L’interprétation des données du modèle structurel exige la vérification de la colinéarité des variables endogènes. Notre modèle regorge six variables susceptibles de prédire l’image de corporative (la qualité de l’offre de service, le coût, le personnel de contact, l’environnement physique, la connaissance client et l’orientation client). Il ressort du tableau 4 que toutes les valeurs des différents VIF sont inférieures à 5, ce qui permet de conclure à l’absence de multicolinéarité (Hair et al., 2011). Par conséquent, nous pouvons affirmer que ces différentes variables ne mesurent pas un même phénomène. Quant à la pertinence prédictive par lecoefficient Q2 de Stone-Geisserde la variable latente endogène image corporative. Il ressort des analyses que ce coefficient (Q2 = 0,256) est positif et différent de zéro, ce qui est synonyme d’une prédictive pertinente. Nous pouvons donc conclure que le modèle nous permet de bien comprendre la réalité dont il est censé rendre compte (Chin, 1998). Enfin, la variance expliquée du modèle (R2), la valeur de la variance expliquée de la variable endogène « image corporative » de notre modèle est de 0,435. Cette valeur peut être considérée comme significative, car elle est supérieure à 0,1 (Fernandes, 2012). Tableau 4: Les valeurs du facteur d'inflation de la variance VIF des construits formatifs et le coefficient Q2 de la variable endogène CONSTRUITS QUAL COÛT PERCONT ENVPHY ORICLT CONCLT IMAGE VIF 2,768 2,082 2,951 2,469 2,298 2,072 Q² 0,256 Source: sortie des analyse de VIF du coefficient Q2 avec le logiciel SMARTPLS V3.2.8 L’analyse des différentes relations met en évidence l’intensité du lien entre les cinq antécédents et l’IC(cf. figure 2). En ce qui concerne la première hypothèse, il existe un lien significatif et positif entre la qualité perçue de l’offre de service et l’IC. Le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,256. Sa p-value est égale à 0,000, donc au seuil α = 0,05 on rejette l'hypothèse nulle puisque 0,000 < 0,05, d’où la validation de H1. Pour ce qui est de l’hypothèse H5, il y a un lien significatif et positif entre l’orientation client d’un établissement de microfinance et l’IC. Cette cinquième hypothèse est validée, car le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,221,la p- value étant égale à 0,000, donc au seuil α = 0,05 on rejette l'hypothèse nulle puisque 0,000 < 0,05. Pour cette raison, plus les clients perçoivent positivement l’orientation client d’une institution de microfinance de seconde catégorie, plus ils ont une image corporative positive de la microfinance. De même, l’analyse de H3 montre l’existence d’un lien significatif et positif entre la perception que le client a du personnel de contact d’une institution de microfinance et l’IC de cette dernière. Cette troisième hypothèse est validée, car le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,206. La p-value est égale à 0,000, donc au seuil α = 0,05 on rejette l'hypothèse nulle puisque 0,000 < 0,05. Pour cette raison, plus les clients perçoivent positivement le personnel de contact de la microfinance, plus ils ont une image corporative positive de la microfinance.Quant à l’environnement physique (H4) de la microfinance, les résultats montrent l’existence d’un lien significatif et positif avec IC. Cette quatrième hypothèse est confirmée, car le coefficient de corrélation entre les deux variables est 0,125.Pour une p-value égale à 0,000, au seuil α = 0,05 on rejette l'hypothèse nulle puisque 0,000 < 0,05. Pour la sixième hypothèse, le lien semble faible. En effet, le coefficient de corrélation entre les deux variables étant de 0,086et en plus sa p-value est égale à 0,000, donc au seuil α = 0,05 on rejette l'hypothèse nulle puisque 0,000 < 0,05. Ainsi, malgré la faiblesse du coefficient de corrélation et la présence d’autres variables, la variable connaissance client a un impact sur l’IC. Par ailleurs, le test statistique ne met en évidence aucune relation significative entre le coût des services financiers et l’image corporative de la microfinance, par conséquent, nous pouvons réfuter cette deuxième hypothèse. Cette deuxième hypothèse (H2) est réfutée, car le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,021 pour une p-value égale à 0,454 et supérieur au seuil de 0,05, habituellement utilisé pour tester la validité des hypothèses. Pour cette raison, la perception négative du coût des services financiers n’influence pas l’image corporative de la microfinance. 68 Global Journal of Management and Business Research Volume XXII Issue II Version I Year 2022 ( )E © 2022 Global Journals L'image Corporative Des Institutions De Microfinance De Deuxième Catégorie: Une Analyse De Six Antécédents Par L’approche PLS

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